Quelques notes sur la manière dont j’installe généralement une Debian 11 “bullseye”.
Lancement de l’installation
Tout d’abord il vous faudra télécharger l’image netinstall amd64 de Debian sur le site de debian. Si nécessaire (carte réseau/wifi non supportée par exemple) on pourra plutôt télécharger une unofficial non-free images including firmware packages .
Ensuite pour créer une clé USB bootable :
sudo dd if=/path/to/debian.iso of=/dev/sdx bs=4M status=progress oflag=sync
Il ne restera plus qu’à booter sur la clé USB, choisir l’une des options expert install (dans Advanced options), graphique ou non, et suivre toutes les étapes dans l’ordre.
Paramètres linguistiques
Je trouve qu’il est plus confortable d’utiliser Debian en anglais. Pour cela :
- langue : Anglais
- locale : en_US.UTF-8
- pays : France
- clavier : Français
- fuseau horaire : Europe/Paris
Réseau
La plupart du temps, utilisez DHCP pour configurer cette partie. Si vous avez absolument besoin de configurer une adresse IP statique choisissez cette option et laissez vous guider.
Pour le hostname utilisez votre imagination. Si vous possédez un nom de domaine vous pouvez l’utiliser en tant que domain name du système.
Comptes utilisateurs
Créer un compte utilisateur normal pour administrer le système et désactiver le login en tant que
root. Pour exécuter des commandes en tant que root on utilisera sudo.
Partitionnement
Pour des questions de sécurité et de confidentialité le disque doit être intégralement chiffré. Pour cela utiliser l’option Guided - use entire disk and set up encrypted LVM.
Une fois cela fait, adaptez le schéma de partitionnement. Vous pouvez vous inspirer du schéma suivant :
| Volume logique | Taille initiale | Type de partition | Point de montage |
|---|---|---|---|
| root | 25 Go | ext4 | / |
| home | 50 Go | ext4 | /home |
| var | 10 Go | ext4 | /var |
| opt | 10 Go | ext4 | /opt |
| docker | 10 Go | ext4 | /var/lib/docker |
| srv | 1 Go | ext4 | /srv |
| tmp | 5 Go | ext4 | /tmp |
Les options de montage par défaut suffisent, car elles contiennent l’option relatime
depuis longtemps déjà.
Il n’est pas nécessaire de trop réfléchir aux tailles des partitions : il sera toujours possible, par la suite, de les augmenter en utilisant la commande qui suit :
sudo lvextend -L+<size>G -r /dev/vg/<name>
À noter qu’il n’est pas utile de créer une partition swap. En fonction de la quantité de mémoire disponible sur le système et de votre utilisation vous pourrez éventuellement créer un fichier de swap plus tard de la manière suivante :
sudo fallocate -l 1G /swap
sudo chmod 600 /swap
sudo mkswap /swap
sudo swapon /swap
echo '/swap none swap sw 0 0' | sudo tee -a /etc/fstab
Logiciels
- utilisation d’un miroir sur le réseau : oui (HTTP / France / deb.debian.org)
- utilisation de logiciels non-free : oui
- popularity-contest : oui
- services : security updates, release updates, backported software
- logiciels : Gnome, SSH server, standard system utilities